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Des ruches pédagogiques

Des ruches pédagogiques

Les 6e ont eu l’opportunité de participer à l’installation de deux ruches dans un endroit calme du parc. C’est un ancien élève du Collège, Sylvain BREUVART, qui a monté son entreprise et dont la passion est née de l’enseignement de M. CAUDROY, Professeur émérite.

 

Dès leur arrivée, les élèves, tous vêtus d’une combinaison d’apiculteur, ont déjà pu sentir les copeaux de hêtre chauffés dans les fumoirs qui servent à engourdir les abeilles.

En ouvrant les ruches, mais aussi les yeux des élèves, Sylvain a fourni bon nombre de détails sur le fonctionnement de la colonie et notamment comment organiser une ruche afin d’en prélever juste ce qu’il faut de miel sans lui nuire (soit vingt kilos sur les vingt-cinq qu’elle produit). L’odeur de la cire et du miel était déjà perceptible !

Les élèves ont appris qu’un tiers de notre alimentation dépendrait des abeilles qui sont apparues il y a cent-vingts millions d’années… Les informations transmises illustrent bien la fascination qu’elles suscitent : une seule abeille visite sept-cents fleurs en une heure à trois kilomètres à la ronde, il faut donc parcourir quarante-mille kilomètres pour faire un kilogramme de miel. Une ruche en produit vingt-cinq par an, pour une distance totale parcourue de vingt-quatre millions de kilomètres ! Les abeilles ne sont vraiment actives qu’à partir de 15 °C, et la reine est alimentée à la gelée royale jusqu’à sa mort pour la rendre forte et vigoureuse. Les mâles ne piquent pas, et les femelles ne le font que sous la contrainte, car cela entraîne leur mort.

Il ne faut cependant pas se fier aveuglément aux abeilles car toutes les ruches ont un caractère propre, une « personnalité » qui dépend justement de la reine : il existe des ruches agressives, dociles, grandes productrices, etc.

Une classe de 6e prête à explorer les ruches
Un enfumoir alimenté avec des copeaux de hêtre

Les ruches sont sources de miel mais aussi de pollen, de gelée royale, de propolis et de cire. Pour éviter que la reine ponde dans la partie qui sera prélevée par l’homme une grille à reine sépare la partie principale de celle qui sera exploitée, qui permet aux ouvrières de passer mais pas à la reine, plus imposante.

 

Une ruche compte trente à quatre-vingt-mille abeilles réparties en ouvrières, reine et faux-bourdon (mâles). Les ouvrières elles-mêmes sont réparties en nettoyeuses, nourrices, maçonnes, magasinières, ventileuses, gardiennes et butineuses.

 

Les élèves vont se souvenir de cette rencontre, c’est certain. Rendez-vous en juin pour se délecter d’une récolte !

Nous avons décider de vendre quelques exemplaires des pots de miel récoltés à un prix neutre N’hésitez pas à les commander ici sur notre boutique en ligne.